Les jardiniers des 2 baies, Association du Cap-Sizun

Le piégeage du frelon asiatique

 

Le piégeage de printemps fait partie des méthodes indispensables pour faire face à ce prédateur. Il doit être combiné aux autres méthodes de lutte et de protection intervenant plus tard dans la saison. Piéger au printemps permet de réguler les populations sur un territoire donné, pour que la pression devienne acceptable sur les ruchers. On entend souvent que le piégeage serait préjudiciable aux autres insectes au regard de la non-sélectivité des pièges. En effet, il n’existe à ce jour pas de pièges totalement sélectifs et nous espérons que la recherche pourra nous apporter des solutions prochainement. Mais, bien entretenus et bien positionnés aux bons endroits et à la bonne période, les pièges limitent la capture d’autres insectes..

 Les lieux les plus favorables sont :

 La proximité des anciens nids : il s’agit de lieux de piégeage incontournables. Les nids ne sont pas réutilisés mais il est fréquent d’observer que, d’une année sur l’autre, sur un même arbre ou des arbres voisins, les nids se succèdent.

Les arbres et arbustes mellifères en fleurs que le frelon visite pour prélever le nectar des fleurs ou des abeilles en train de butiner. Placer les pièges sous l’arbre en fleurs. Choisir les plantes les plus visitées par les insectes pollinisateurs. Ne pas hésiter à déplacer les pièges en fonction de la floraison. En absence de piégeage, il est fréquent d’observer des nids très proches des ruchers, y compris des constructions primaires à l’intérieur de ruches vides 

 La hauteur des pièges doit être comprise entre 0,5 et 1,50 m. Choisir un emplacement au soleil le matin et plutôt à l’ombre l’après-midi est une bonne stratégie. Vous pouvez également placer plusieurs pièges au même endroit. En piégeant au printemps, on réussit à assainir la zone sur un rayon de 800 m environ.

 Pour être efficace et limiter les impacts négatifs, le piégeage doit respecter quelques grands principes qui doivent être adaptés à chaque situation. Piéger suppose quelques contraintes d’entretien

 Il est préconisé de débuter le piégeage dès l’apparition des premiers Vespa velutina, c’est-à-dire vers le 15 février (floraison des saules et des noisetiers). L’objectif est de capturer les fondatrices qui ont hiberné généralement à proximité du nid avant qu’elles ne migrent. Les belles journées succédant à des périodes de froid et de pluies sont très favorables aux captures.

 Il est impératif de poursuivre le piégeage jusqu’à la mi-juin (fin de la floraison du châtaignier) pour capturer les dernières femelles capables de fonder un nid. Au-delà, les reproductrices restent à l’intérieur du nid et sont protégées.

De la floraison des pruniers et de l’arrivée des hirondelles à la fin de floraison des châtaigniers. C’EST LA PHASE CLÉ. Les fondatrices sont seules et à la recherche de nourriture sucrée.

 Les nids primaires doivent être recherchés et détruits. Placer les pièges à proximité des endroits les plus attractifs : emplacements des anciens nids, arbres et arbustes mellifères en fleurs, ruchers, points d’eau, compost,

 Appâts :  vin blanc + bière + sirop de cassis ou de framboise sucrées

 Pour entretenir le piège, éviter de le vider totalement (sauf s’il est complètement desséché). Au contraire, nous vous conseillons de retirer l’essentiel des insectes avec une fourchette et de laisser baigner quelques frelons

Des pièges à frelons sont disponibles en mairies ou auprès des Jardiniers des 2 baies chez JP Calvar 06 63 39 59 07

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